L'actualité des dernières levées de fonds startups du 13 octobre : HarfangLab, Swan, Kestra et Mecaware.
HarfangLab : 25 M€ pour renforcer sa croissance
La start-up française de cybersécurité, HarfangLab, vient de réaliser une levée de fonds de 25 millions d'euros. Les principaux investisseurs dans ce tour de table sont Crédit Mutuel Innovation, MassMutual Ventures et Elaia. Cette nouvelle infusion de capitaux donne à HarfangLab les moyens de poursuivre son expansion et de renforcer sa position de leader européen dans le domaine des logiciels de détection et de réponse aux cybermenaces (EDR).
Le succès de HarfangLab dans la levée de fonds reflète la forte demande pour les solutions de cybersécurité. En effet, dans le contexte actuel d'attaques par rançongiciel de plus en plus sophistiquées, les logiciels EDR sont devenus une nécessité pour les entreprises de toutes tailles.
HarfangLab, qui compte actuellement environ 85 employés, a été créée en 2018 et revendique aujourd'hui plus de 250 clients et 800 000 postes de travail ou serveurs protégés. La société a récemment attiré des talents de haut niveau, comme Tanguy de Coatpont de Kaspersky Lab France et Anouck Teiller, qui apportent une expérience précieuse pour soutenir la croissance de l'entreprise.
Swan : 37M€ pour accélerer sa décarbonation
La start-up française Swan, spécialisée dans l'IA et la décarbonation des bâtiments, a annoncé une levée de fonds de 37 millions d'euros. Swan a développé une technologie qui permet de capter la chaleur émise par les climatiseurs des bâtiments l'été, de la stocker sous forme d'électricité sous terre et de la faire ressortir l'hiver pour chauffer les immeubles.
Swan est une entreprise à croissance rapide qui a déjà réussi à équiper plus de 8 millions de mètres carrés de bâtiments, y compris des sièges sociaux d'entreprises majeures comme Airbus, Prologis et Icade. Avec cette levée de fonds, Swan prévoit d'accélérer son expansion à l'international et d'explorer de nouveaux cas d'utilisation pour sa technologie.
Kestra : 3M$ pour étendre sa plateforme d'orchestration open-source
Kestra, une plateforme d'orchestration open-source, a annoncé une levée de fonds de 3 millions de dollars. La start-up a l'ambition de s'imposer comme une solution incontournable pour une multitude d'utilisateurs, allant des développeurs de logiciels aux ingénieurs de données, en simplifiant et unifiant leurs besoins en matière d'automatisation et d'orchestration dans divers domaines.
Depuis son lancement, Kestra a œuvré pour construire une communauté d'utilisateurs et de contributeurs dynamique autour d'un projet open-source. La plateforme a gagné une traction significative, avec des milliers d'entreprises, des startups aux grandes entreprises comme Huawei, Leroy Merlin et Decathlon, orchestrant leurs charges de travail critiques avec Kestra.
La levée de fonds a été co-dirigée par ISAI, Axeleo Capital et plusieurs business angels. Ces nouveaux fonds permettront à Kestra d'étendre sa portée et de continuer à innover dans le domaine de l'automatisation et de l'orchestration des tâches.
Mecaware : 40M€ pour ouvrir sa première usine
Fondée en décembre 2020 par Arnaud Villers d'Arbouet et Julien Leclaire, Mecaware est une jeune entreprise qui mise sur le recyclage des batteries en fin de vie et des rebuts de production des usines de fabrication de batteries. Sa technologie, basée sur l'utilisation du gaz carbonique, permet de récupérer de manière écologique les métaux critiques et les terres rares (lithium, cobalt, nickel, manganèse, lanthanides...), favorisant ainsi leur réutilisation dans l'industrie.
Mecaware a récemment annoncé avoir levé 40 millions d'euros lors d'un tour de table mené par Crédit Mutuel Innovation. D'autres investisseurs importants, tels que le fonds SPI2 de Bpifrance et EIT InnoEnergy, ont également participé à l'opération. Cette levée de fonds vient compléter les subventions obtenues par l'entreprise dans le cadre du plan France 2030.
Grâce à cet investissement, Mecaware compte accélérer son développement et passer à la phase d'industrialisation de son procédé chimique innovant. L'objectif est de produire 50 tonnes de métal recyclé par an (lithium, nickel, cobalt, manganèse…). La société envisage d'ouvrir sa première usine fin 2026 avec une capacité de production de 8 000 tonnes de métaux par an.