Présentation

Présentation Gay-Lussac Gestion

Gay-Lussac Gestion maison de gestion française, précédemment filiale du groupe américain Raymond James Financial avant un MBO qui nous a permis de prendre notre indépendance en janvier 2021.

Notre expertise historique repose sur l’univers des petites et microcapitalisations, historiquement sur la zone française avec notre fonds Gay-Lussac Microcaps ouvert en 2007, mais nous avons petit à petit élargi notre univers d’investissement avec le fonds Microcaps Europe ouvert en 2017 et notre petit dernier, le fonds Microcaps Monde ouvert en juin 2021 qui réalise un départ très prometteur. Aujourd’hui notre fonds Gay-Lussac Microcaps a atteint sa taille « critique » avec 120M€ d’encours mais nos autres fonds Microcaps sont encore ouverts à la souscription, de même que notre fonds Smallcaps, notre fonds flexible Europe Flex ainsi que notre fonds labéllisé SFDR-9, Green Impact.

Tous nos fonds sont régis par notre processus de gestion différenciant qui repose sur quatre étapes

1. L’application de filtres quantitatifs sur un univers d’investissement basé sur deux critères défensifs : Faible Volatilité et Faible Sensibilité par rapport au marché, autrement appelé Beta.

2. Ensuite l’établissement d’un comité macroéconomique trimestriel présidé par Jean-Pierre Petit dégageant des thématiques d’investissements structurelles et conjoncturelles

3. Ensuite vient l’étape de l’analyse fondamentale des valeurs, par notre équipe de 7 analystes-gérants.

4. La construction et le suivi du portefeuille est réalisée en budget de risques avec des pondérations maximales définies par des critères quantitatifs, afin d’éviter au maximum le biais humain que l’on peut développer à force de suivre une valeur. Les portefeuilles sont soumis à une gestion de conviction, concentrée autour d’une 50aine de lignes maximums et dont le top 10 correspond à environ 40% de l’actif.

La plupart de nos fonds ont un objectif de performance absolu, raison pour laquelle nous souhaitons nous désensibiliser des principaux indices dans le but d’offrir de la récurrence de performance, en limitant la volatilité et surtout les drawdowns. A titre d’exemple, notre fonds historique Gay-Lussac Microcaps réalise, au 29/02/2024 une performance annualisée de plus de 11% sur 10 ans, pour une volatilité de 10,5% soit 1/3 moins que ce que l’on pourrait retrouver sur les indices smallcaps en général.

A propos de nos critères de sélection de valeurs, nous allons chercher des entreprises, familiales de préférence, au 4 coins du globe, qui démontre une résilience et récurrence de performance opérationnelle, qui corrobore avec les objectifs de performance fixés dans nos différentes stratégies. Nous privilégions les sociétés ayant de la visibilité sur leurs modèles économiques, avec une forte génération de FCF et des retours sur capitaux employés important par rapport à leur secteur.

Nous sommes relativement agnostiques aux différents secteurs d’activité mais nos fonds se concentre en général autour de sociétés technologiques et industrielles à hauteur de 50% de l’actif investi. Nous évitons les banques, les biotech non rentables ou les secteurs trop cycliques de par la faible prédictibilité de leurs résultats futurs.

Plan de relance en Allemagne

Après 3 années de récession, l’Allemagne a fait sauter le verrou sur son endettement en annonçant deux plans majeurs (du jamais-vu depuis la réunification) :

· Un plan d’investissement dans la défense de 500 milliards d’euros (hors budget)

· Un plan d’investissement dans les infrastructures et le climat de 500 milliards d’euros (hors budget)

Le plan sur lequel nous allons nous pencher aujourd’hui est celui dédié aux infrastructures, qui va s’articuler de la manière suivante : 400 milliards d’euros de financement pour des infrastructures additionnelles et 100 milliards d’euros dans la transition écologique et le climat. Ces investissements seront déployés sur 12 ans et représentent un investissement de 0,8 % du PIB allemand en dépenses publiques dédiées aux infrastructures. En raison des délais de lancement des appels d’offres et du déblocage des fonds, on estime une montée en puissance progressive de ces investissements pour atteindre les 0,8 % du PIB en 2028.

Nous estimons qu’environ 50 % des 400 milliards d’euros dédiés aux infrastructures seront dépensés dans les transports, principalement les routes et le rail. Le rail nous semble donc être un des thèmes très porteurs pour la prochaine décennie, porté par les moteurs de croissance suivants :

· Megatrends solides portés par la décarbonisation/électrification

· Le besoin de rénovation des infrastructures existantes (amélioration de la disponibilité/efficacité) du réseau ferroviaire européen

· Prise de conscience de la population, qui tend à utiliser de plus en plus le train pour se déplacer

· Nombreux stimuli gouvernementaux à travers le monde

· Gros pipeline de tenders pour les années à venir

Concernant les dernières attributions/gros projets en cours :

Le projet InfraGO, 100 millions d’euros en Allemagne en 2025
Ligne TGV Toulouse – Bordeaux (très gros projet pour 2026-2027, 100 milliards d’euros)
Rail Baltica (15 milliards d’euros) : ligne à grande vitesse dans le nord de l’Europe (lancement du tender en 2025-2026)
Ligne Vegas – LA (début du chantier en 2026, 12 milliards de dollars)
London – Birmingham, 66 milliards de livres sterling

Bien que cette accélération du marché profite à l’intégralité de la chaîne de valeur, il est à noter que GLG préfère se positionner sur les spécialistes des infrastructures plutôt que sur les acteurs spécialisés dans le matériel roulant pour les raisons suivantes :

Activité plus résiliente (maintenance)
Meilleures marges (marché fragmenté, peu de pression sur les prix)
Génération de cash nettement supérieure car le BFR est inférieur

1ère valeur

Vossloh - MK €1.2Bn CA €1.214Bn EBITDA €108M - PER 17,5x EV/EBITDA 7.8x (12 mois forward)

2ème valeur

IVU Traffic Technologies - MK €331M CA €132M EBITDA €23M - 24.5xPER 13.4x EV/EBITDA (12 mois forward)

3ème valeur

KSB - MK €1,48Bn CA€2,966Bn EBITDA €334M - 9.2xPER 4.08x EV/EBITDA (12 mois forward)

Perspectives matché

Chez Gay-Lussac on ne prétend pas pouvoir prédire l’avenir, en particulier sur la macroéconomie.

Néanmoins il y a plusieurs faits tangibles:

1) Fin de l’exceptionnalisme américains qui entraine actuellement un retour des flux des US vers Europe. Cela s’est matérialisé et profitant aux indices large caps et nous pensons qu’une fois le rerating des grandes capitalisations bien amorcé ces flux devraient ruisseler sur les small caps

2) Fonds de relance 500M de la CDC

3) Valorisation toujours très attractive sur les small caps européen tant en absolue puisque les small caps traitent à une décote de 15% sur les large vs un premium historique de 10-15%. Le PER relatif n’avait jamais été inférieur à 1x (ratio Small / Large Cap). Le multiple moyen de transaction au 2e trimestre 2024 sur le marché du Private Equity en zone euro s’élevait à 8,9x EBITDA contre un multiple moyen de valorisation à 6,8x 2024e pour le CAC Small qui devrait pourtant afficher une prime de liquidité.

4) De nombreux programmes de rachats d’actions apparaissent, tout comme des achats d’initiés ou des OPA sur ces niveaux de valorisation.

Les 3 valeurs préférées de Guillaume Buhours (Gay-Lussac Gestion)