Présentation

Notre scénario n’a pas véritablement évolué et je pense qu’il est toujours intéressant, un an après, de parler des mêmes sujets d’allocation d’actifs.

En effet, depuis que je suis venu, on constate que :

Les grands indices des pays développés ont été très dur à battre, sauf à sur-concentrer les principales valeurs dans les fonds (Magnificient 7 aux USA ou assimilées, comme Broadcom en alternative à NVIDIA, ou certaines valeurs du luxe comme Hermès ou de l’automobile comme Stellantis en France) et que la gestion active a encore déçu en moyenne
Les valeurs de croissance ont connu un trou d’air sévère en 2022, qui s’est rétabli globalement en 2023, sans être réellement discriminante vs les valeurs « décotées » en Europe en 2023, mais très discriminante aux USA. En ce début d’année et la ruée vers l’Intelligence artificielle, c’est de nouveau le secteur technologique qui enflamme les marchés, avec une hypothèse de nouvelle révolution industrielle
L’absence de récession dans les pays développés et la prévisibilité de l’action des banques centrales constituent des facteurs de soutien très importants aux crédit à Haut rendement, très dépendant de la croissance économique. Ainsi, si en 2022 et le crash obligataire mondiale, les produits à spread ont joué un rôle défensif a priori à contre-emploi, force est de constater que depuis 2023 et encore plus depuis le pivot des banquiers centraux, la duration plus faible et le coussin que représente la compensation du risque de crédit par un écart de taux supérieur font de la classe d’actifs une catégorie star dont le couple rendement risque impressionne

Nous pourrons évoquer la performance du Japon qui bénéficie de l’affaiblissement du Yen et de la politique de la BOJ, et aussi de la reprise des obligations émergentes corporate depuis le point bas des marchés atteint en octobre 2023.

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